Le
24 juin, Beauvais allumait un feu de joie en l'honneur de Saint Jean.
Le maire, les pers
faisaient
apporter cent chevrons, seize cents poirés, pendant les Nonnes ; les
guetteurs de nuit y mettaient le feu, et chacun de se montrer jaloux
d'emporter, comme reliques, des parcelles de tisons.
De pieux usages ressortaient d'antan d'usage plus ou moins singulier. C'étaient la mouillette, petit repas qui succède au mariage et le repas des morts.
Après la cérémonie nuptiale, on présentait une coupe aux nouveaux époux ; le marié y trempait un morceau de pain, en mangeait la première bouchée, en offrait la seconde à sa femme ; tous deux buvaient à cette même coupe en signe d'union ; et tous les amis, tous les parents les imitaient.
Le repas des morts se tenait à l'issue des funérailles ; la famille du sang, la famille du cœur se réunissaient pour pleurer le défunt, pour repasser toute sa vie, pour blâmer ses torts et louer ses vertus.
De pieux usages ressortaient d'antan d'usage plus ou moins singulier. C'étaient la mouillette, petit repas qui succède au mariage et le repas des morts.
Après la cérémonie nuptiale, on présentait une coupe aux nouveaux époux ; le marié y trempait un morceau de pain, en mangeait la première bouchée, en offrait la seconde à sa femme ; tous deux buvaient à cette même coupe en signe d'union ; et tous les amis, tous les parents les imitaient.
Le repas des morts se tenait à l'issue des funérailles ; la famille du sang, la famille du cœur se réunissaient pour pleurer le défunt, pour repasser toute sa vie, pour blâmer ses torts et louer ses vertus.
Fanny
DENOIX DE VERGNES
(1858)
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