Mon sorcier bien-aimé

Dans la commune de Haux et de Saint-André-des-Bois, il existe deux devins ou sorciers, un dans chaque village, au dire des habitants ; ils ont le don de conjurer les orages et d’éloigner la grêle, le premier en se plaçant à sa fenêtre et en soufflant, de là, contre les nuages, et le second en faisant à une des extrémités de la commune certaines conjurations.

Les habitants de Saint-André-des-Bois, heureux d’avoir dans leur commune un démon aussi précieux et désirant qu’il ne quitte point le village, lui font une rente annuelle de vingt-cinq à trente sacs de blé.

Camille de MENSIGNAC (1866)

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